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De vraies expériences au lieu de l’héliski !

Le 9 mars dernier, accompagnés par une quarantaine d'activistes, nous avons manifesté sur la place d'atterrissage du Walighürli contre les vols touristiques en montagne.

Pour Mountain Wilderness Suisse, l’expérience de la montagne est incompatible avec des vols en hélicoptère. Un point de vue partagé par un nombre croissant de guides de montagne.

Cet hiver, la neige a été une denrée rare dans les montagnes de moyenne altitude. L’hiver 23/24 a été en moyenne le plus chaud depuis le début des mesures, avec près de 3 degrés au-dessus de la norme. Malgré la crise climatique, l’héliski est toutefois toujours toléré, voire célébré en Suisse : chaque année, des milliers de personnes s’offrent ce type de service, comptabilisant en moyenne près de 9 500 mouvements aériens. Et la tendance est à la hausse.

Le Walighürli, situé au-dessus de Gstaad, est l’un des endroits les plus prisés pour l’héliski. Bien qu’elle soit située aux abords d’une zone de tranquillité pour la faune, la place d’atterrissage en montagne « Vordere Wallig » (2050 m d’altitude) a enregistré en 2022 près de 900 mouvements aériens uniquement pour cette activité.

« Come up, slow down »
Les activistes de Mountain Wilderness Suisse ont protesté contre les vols touristiques et notamment contre la pratique de l’héliski. L’ascension en peaux de phoque leur a permis de profiter du calme et du ressourcement qu’offre la montagne, tout en pointant du doigt l’incohérence du slogan « Come up, slow down » de la région touristique de Gstaad, qui invite à la lenteur mais propose en même temps l’héliski à sa clientèle.

Pour Mountain Wilderness Suisse, un changement de mentalité est nécessaire. Le gaspillage inconsidéré de nos ressources n’est plus tolérable en temps de crise climatique. Les vols de plaisance superflus comme l’héliski doivent disparaître!

Toutes les images: © Mountain Wilderness Suisse / Marta Corrà

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