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Applaudissements pour la bonne marche des affaires lors de l’assemblée générale

Un nouveau membre du comité, un exercice réussi et beaucoup à faire : les raisons pour célébrer étaient nombreuses lors de notre assemblée générale du 11 mai au PROGR de Berne.

Un buffet décoré de fleurs comestibles attendait les membres de Mountain Wilderness Suisse au PROGR de Berne, à l’occasion de l’assemblée générale du 11 mai. Avant de déguster les mets fleuris et de trinquer, les membres ont donné décharge au comité pour le millésime 2022 et approuvé les plans pour l’année en cours.

Notre travail porte ses fruits

« Je suis très heureux que le nombre de membres soit en constante augmentation », se félicitait l’un membres présents. Les positions de Mountain Wilderness Suisse, par exemple sur un tournant énergétique compatible avec la protection de la nature, mais aussi notre engagement en faveur des espaces sauvages de montagne, semblent toucher de plus en plus de personnes. C’est ce que confirme la marche positive des affaires. Pour l’année en cours, nous continuerons à travailler sur ces thèmes tout en en développant de nouveaux, comme le démantèlement des infrastructures obsolètes. Pour cela, le personnel au secrétariat sera étoffé. Une nouvelle membre a été élue au comité directeur en la personne d’Annettina Herren. Elle apporte notamment son expérience en matière de développement dans les régions de montagne.

Aurions-nous dû laisser la Land Rover plus souvent au garage ?

A l’issue de la partie officielle, Antoine Jaccoud et Beat Sterchi ont lu le texte “Désalpe / Alpabzug” en français et en patois bernois. Le texte traite de l’évolution des conditions de vie du point de vue de la population de montagne : de la conduite des vaches pour satisfaire les désirs des hôtes internationaux, de la propulsion avec un âne (valeur 5’000 CHF) à celle du Ratrac (valeur 500’000 CHF) et de la neige qui ne tombe plus qu’en flocons aussi minuscules que des moustiques. Jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de neige du tout. Même les événements les plus grandioses ne parviennent plus à retenir les touristes, et les coulées de boue rendent les stations inhospitalières. Auraient-ils dû être plus avertis et laisser leur Land Rover au garage ?, se demande rétrospectivement la population montagnarde.

Notre réponse au texte tragicomique des deux hommes de lettres : Ensemble, créons un avenir respectueux de l’environnement !
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