Des débats animés sur les espaces sauvages et les domaines skiables non rentables

A pied de Vienne à Nice sur les traces du changement culturel et du paysage : tel est l’objet de whatsalp 2017. 25 ans après la traversée des Alpes de « Transalpedes », qui s’était déroulée en 1992 sur un parcours identique, une équipe-noyau emmenée par Dominik Siegrist et Harry Spiess randonne à la découverte des changements ayant affecté les Alpes depuis 25 ans. En chemin, des rencontres sont prévues avec toute une série d’habitants et d’habitantes afin de discuter avec eux des défis présents et à venir dans l’Arc alpin.

Mountain wilderness a accompagné whatsalp du Col du Lukmanier au Col de l’Oberalp et lancé au passage deux discussions stimulantes. A la cabane Cadlimo, une douzaine de participants ont débattu des espaces sauvages dans notre pays : ou en reste-t-il ? Sommes-nous seulement responsables de la protection des espèces ou devons-nous aussi laisser parfois la nature suivre son libre cours ? La nature sauvage n’existe-t-elle qu’en montagne ou ne faudrait-il pas plutôt commencer par la chercher devant notre porte ? Sebastian Moos, responsable du projet Espaces Sauvages, a suscité l’enthousiasme du public avec son exposé, la discussion qui a suivi s’est prolongée tard dans la soirée.

Le dimanche a été consacré à une visite de la future liaison skiable Andermatt – Sedrun. Le brouillard ambiant n’a rien retiré à la clarté des faits énoncés par Katharina Conradin : ce qui constitue le plus gros projet d’extension de domaine skiable de Suisse ne sera sans doute jamais rentable. Il manque toujours un investisseur à l’appel. Les hivers se réchauffent et le nombre de nouveaux clients dans les stations suisses continuent à baisser. Irons-nous visiter dans 25 ans des ruines d’hôtels et de télésièges au Col de l’Oberalp ?

Plus d'infos quant aux discussions concernant:

les espaces sauvagesAndermatt-Sedrun